Annonces – Framabook https://archives.framabook.org Le pari du livre libre Thu, 14 Mar 2019 08:16:07 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9 Où trouver les Framabooks ? https://archives.framabook.org/ou-trouver-les-framabooks/ Fri, 15 May 2015 15:16:31 +0000 https://archives.framabook.org/?p=4261 Lire la suite­­]]>
pinguoin livresque LLdeMars licence art libre

Les productions

Les Framabook sont toujours diffusés via le site officiel Framabook.org dans leurs versions électroniques : PDF ou epub. Les sources sont également accessibles et nous nous efforçons de produire d’autres formats lorsque c’est possible.

Les versions électroniques des Framabook sont toujours gratuites.

Acheter en ligne

Les versions papier des ouvrages de la collection Framabook sont produits via un système d’impression à la demande. Nos fournisseurs sont lulu.com et Atramenta. Il est possible aussi de commander des ouvrages sur la boutique EnVentelibre.

… et aussi en Librairie !

À Paris, À Livr’Ouvert est une librairie à plus d’un titre sympathique. On vous y réservera un accueil chaleureux, vous remarquerez que cette entreprise utilise des logiciels libres, et surtout, vous y trouverez les ouvrages de la collection Framabook.

Pour vous y rendre, consultez cette carte.

Autres canaux de diffusion

Jusqu’à présent, nous n’avons trouvé aucun canal de diffusion susceptible de nous satisfaire. Bien qu’un nombre très marginal de Framabook se trouve au catalogue de grandes librairies de type Amazon, nous avons décidé de ne pas multiplier ce genre de contrats qui obligent à augmenter exagérément le prix de vente unitaire. Ce modèle économique ne nous convient pas aussi pour des raisons de monopole.

Association Framasoft
Pierre-Yves Gosset
c/o Locaux Motiv
10 bis rue Jangot
69007 LYON
Num. SIRET : 50071577600026
Fiche d’identification complète

Si vous êtes libraire

L’association Framasoft ne traite aucune facture pro-format ni aucune commande libraire.

Si toutefois votre librairie se trouve dans la région parisienne, nous vous invitons à contacter la librairie À Livr’Ouvert (cf. ci-dessus).

]]> Lancement Histoires et cultures du Libre https://archives.framabook.org/lancement-histoires-et-cultures-du-libre/ Mon, 29 Apr 2013 20:12:27 +0000 http://archives.framabook.org/?p=3039 Lire la suite­­]]> premiere_couvHCLmoyenVendredi 17 mai 2013 de 17.00 à 19.00

La huitième séance d’HINT (Histoires de l’internet) aura pour thème

Histoires et cultures du libre

Avec Camille Paloque-Berges (Labex HASTEC, DICEN, CNAM) et Christophe Masutti (SAGE, Université Strasbourg), coordinateurs de l’ouvrage « Histoires et cultures du libre. Des logiciels partagés aux licences échangées », co-édité par Framasoft, Inno3 et INRIA (collection Framabook), et en présence de plusieurs de ses auteurs (notamment Adrienne Alix, Jonathan Chibois, Séverine Giordan, Gérard Giraudon, Alexandre Hocquet, Benjamin Jean, Stéphane Ubeda) nous explorerons la préhistoire et l’histoire du Libre, ses trajectoires et ses enjeux.

 

La séance aura lieu à

l’Institut des sciences de la communication du CNRS 20 rue Berbier-du-Mets, 75013 PARIS (métro Gobelins)

http://www.iscc.cnrs.fr

Elle est libre et ouverte … sur inscription par messagerie électronique auprès des coordinatrices.

  • Valérie Schafer, ISCC, valerie.schafer@iscc.cnrs.fr
  • Fanny Georges, CIM, Université Paris 3 Sorbonne Nouvelle, fanny.georges@univ-paris3.fr
Camille Paloque-Berges, Christophe Masutti (dir.), Histoires et cultures du Libre. Des logiciels partagés aux licences échangées, Paris, Framasoft/Framabook, mai 2013. URL : http://archives.framabook.org/histoires-et-cultures-du-libre
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A Livr’Ouvert : des Framabooks en librairie https://archives.framabook.org/a-livrouvert-des-framabooks-en-librairie/ Wed, 17 Oct 2007 18:25:34 +0000 http://archives.framabook.org/?p=1993 Lire la suite­­]]>

A livr'ouvert vitrine

À Livr’Ouvert est une librairie à plus d’un titre sympathique. On vous y réservera un accueil chaleureux, vous remarquerez que cette entreprise utilise des logiciels libres, et surtout, vous y trouverez les ouvrages de la collection Framabook.

En effet, depuis début octobre 2012 un stock de Framabooks vous attendra chez Bookynette qui prend un soin particulier à les exposer dans les rayons Informatique & économie et Littérature.

A livr'ouvert logo

171 bis, boulevard Voltaire.
75011 Paris
Tel : 01.43.71.97.84
Mail : contact@alivrouvert.fr
Du mardi au samedi de 10h à 19h
URL : A Livr’Ouvert

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Êtes-vous libraire ? https://archives.framabook.org/etes-vous-libraire/ Sat, 07 Jul 2007 21:00:16 +0000 http://archives.framabook.org/?p=3980 Lire la suite­­]]>
pinguoin livresque LLdeMars licence art libre

Pour répondre aux demandes de la part des libraires désirant s’approvisionner en Framabooks, l’association Framasoft a mis en place un système de tarification préférentielle sur la base du système de commande en ligne existant.

Veuillez cependant noter que les remises accordées aux libraires ne pourront pas être appliquées sur tous les ouvrages de la collection, ceci pour deux raisons :

  • certains ouvrages sont vendus par Lulu.com, chez qui vous pouvez vous approvisionner directement. Pour les autres ouvrages rendez-vous sur EnVenteLibre.org ;
  • dans le cas de plusieurs ouvrages dont Framasoft est à la fois éditeur et distributeur, il est possible que le prix de vente soit insuffisant pour faire l’objet d’une remise importante, en particulier si vous achetez une seule unité.

Exception faite des commandes importantes (plus de 10 ouvrages) aucun bon de commande ni devis ne sera traité par Framasoft.

Association Framasoft
Pierre-Yves Gosset
c/o Locaux Motiv
10 bis rue Jangot
69007 LYON
Num. SIRET : 50071577600026
Fiche d’identification complète

La procédure se déroule en deux temps :

  1. Créez un compte sur enventelibre.org, puis contactez-nous pour nous communiquer votre numéro de SIRET (ou équivalent pour les pays étrangers), l’adresse de votre société, un contact (courriel et téléphone).
  2. Une fois validé, nous passerons le compte en statut libraire, et vous disposerez automatiquement des -25 % de remise sur l’ensemble des ouvrages Framabook pour toutes vos commandes.
]]> En savoir plus https://archives.framabook.org/ensavoirplus/ Sat, 07 Jul 2007 17:58:05 +0000 http://archives.framabook.org/?p=3927 Lire la suite­­]]>
gravure imprimerie ancienne Zigazou CC-By

Comité éditorial

Le rôle du comité éditorial est de s’assurer du potentiel d’un projet et d’harmoniser la collection. Il est composé de membres du projet Framabook, du coordinateur de la collection, et de membres du bureau de Framasoft.

Ces volontaires, contributeurs réguliers, épisodiques voire même acharnés, sont tous motivés par la mise en oeuvre d’une collection de livres libres et de qualité.

Coordinateur, resp. éditorial : Christophe Masutti

Comité : Yann, Barbara, Cyrille, Pierre-Yves, Benjamin, Michel, Kinouchou, Jean-Bernard, Raymond, Frédéric, Mireille…

… Ajoutons aussi les contributions du groupe Framalang, et et tous les lecteurs-contributeurs qui prennent le temps de nous communiquer leurs suggestions de modifications.

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Le projet Framabook https://archives.framabook.org/le-projet-framabook/ Sun, 01 Jul 2007 21:58:23 +0000 http://archives.framabook.org/?p=3536 Lire la suite­­]]> Se démarquant de l’édition classique, les Framabooks sont dits « livres libres » parce qu’ils sont placés sous une licence qui permet au lecteur de disposer des mêmes libertés qu’un utilisateur de logiciels libres.

quelques licences libres

Framabook est un projet éditorial inscrit dans la culture des biens communs. Il propose un modèle économique basé sur les licences libres et favorise la diffusion des contenus. Depuis 2011, Framasoft est le principal éditeur de cette collection originale dont l’ambition est de publier des ouvrages de références sur de multiples sujets… libres  !

Le « pari du livre libre » c’est non seulement réussir à créer une collection de qualité mais c’est aussi arriver à rendre le modèle économiquement viable. La politique éditoriale repose pour l’essentiel sur une bonne pédagogie des licences libres. Ce modèle permet d’assurer à l’auteur une diffusion de son ouvrage tout en le versant dans les communs. Nos contrats de diffusion étant non exclusifs, ils laissent à l’auteur l’entière maîtrise des modes de diffusion : livre papier, via un autre éditeur, etc.

Habituellement, nous utilisons les licences de type Creatives Commons By, Creative Commons By-Sa, Creative Commons Zéro, ou Art Libre. Pour de plus amples explications, reportez vous à l’article de référence à propos de la politique éditoriale de la collection Framabook.

Si notre approche particulière rencontre votre adhésion, nous vous invitons à nous soutenir en liant ce site et en évoquant ce projet autour de vous.

L’association Framasoft a décidé au printemps 2011 d’être éditeur de la collection (sauf en cas de coopération ponctuelle avec une autre maison). Ceci afin d’optimiser la qualité des ouvrages grâce au travail du comité éditorial et des participants au projet Framabook. Selon la nature de l’ouvrage, nous choisissons ou non une solution d’impression mais le livre imprimé n’est pas la priorité de la collection.
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Politique éditoriale de Framabook https://archives.framabook.org/politique-editoriale-de-framabook/ Sun, 01 Jul 2007 21:41:27 +0000 http://archives.framabook.org/?p=3538 Lire la suite­­]]> Ce document a pour objectif de clarifier la politique éditoriale de la collection Framabook, en particulier la question des licences libres au regard du droit d’auteur et d’autres licences non-libres.

La « politique » Framabook et les licences libres

Par Christophe Masutti *, Benjamin Jean

Version 1.1

Texte placé sous : LAL 1.3 ; GNU FDL 1.3 ; CC-By-SA 3.0

Disponible en version PDF, TeX, HTML(zip), ODT

Initié en mai 2006, Framabook est le nom donné au projet de collection de livres libres édités par Framasoft1. Basée sur une méthode de travail collaborative entre l’auteur et des bénévoles de l’association, la collection dispose d’un comité de lecture et d’un comité éditorial. Elle propose des manuels, des essais et même des bandes dessinées et des romans en lien avec le logiciel libre ou la culture libre en général. Le choix des licences qui les accompagnent les inscrit dans la culture libre et la participation aux biens communs.

Depuis que Framasoft a choisi de devenir éditeur de sa collection, nous avons tant bien que mal travaillé à la construction d’un modèle alternatif et collaboratif d’édition. Dans nos discussions avec les auteurs, la question des licences acceptées pour la diffusion des projets est récurrente (pour ne pas dire systématique). Ce sujet relativement technique a mobilisé le débat de nos assemblées générales, se poursuivant parfois tard en soirée et sur nos listes de discussion, pour des réponses finalement toujours similaires (« des licences libres et seulement des licences libres »). Nous nous sommes aperçus que cette recherche répétée de consensus résultait surtout du manque d’exposition claire des principes auxquels adhère la collection Framabook. C’est pour y remédier que cet article a été écrit. Il cherche à exposer les principes de la politique éditoriale du projet Framabook tout en rassemblant les différents éléments de discussion issus des archives de nos listes et qui concernent précisément les licences libres. D’une certaine manière, il témoigne aussi d’une réflexion devenue mature et qui nous semble valider la pertinence d’un modèle d’édition ouverte.

Nous destinons aussi ces quelques lignes aux auteurs et éditeurs, afin de les aider à cerner les enjeux du choix d’une licence pour une œuvre destinée à être publiée dans la collection Framabook ou ailleurs. Nous avons conscience que ce choix n’est pas anodin et peut même être difficile, tant d’un point de vue culturel après presque trois siècles d’histoire du droit d’auteur, que d’un point de vue économique et éthique, dans le contexte d’une économie de la culture qui multiplie les abus en tout genre. Nous ne cherchons pas non plus à prétendre que ce modèle devrait remplacer les modèles existants, nous souhaitons seulement démontrer qu’il peut être viable et, surtout, qu’il ne génère pas tous les risques et déviances qu’on lui rattache fréquemment.

Bien que l’un de nos ouvrages compte désormais comme une référence en la matière (Benjamin Jean, Option Libre. Du bon usage des licences libres)2, certaines subtilités nécessitent à la fois une connaissance du droit d’auteur, une connaissance du domaine de l’édition et une connaissance des licences libres. L’ensemble est néanmoins à la portée de tous et n’excède pas les quelques minutes de la lecture à laquelle nous vous invitons, sous la forme de questions fréquemment posées (QFP)…

1. Sous quelle licence dois-je placer mon œuvre dans la collection Framabook ?

Le premier postulat de notre collection est que les auteurs sont absolument libres d’utiliser les licences qu’ils souhaitent pourvu qu’elles soient « libres », c’est-à-dire qu’elles assurent à l’utilisateur une libre utilisation, copie, modification ou redistribution de l’ouvrage ou de ses dérivés (ce qui exclut donc toutes les licences Creatives Commons limitant l’usage commercial « NC » ou la modification « ND », ainsi que nous allons le développer plus loin).

Dans l’esprit du Libre auquel nous adhérons, cette définition n’exclut pas les licences dites copyleft qui imposent la pérennité des libertés assurées à l’utilisateur (garantissant à l’auteur que le livre ne pourra être exploité que librement). Ce choix n’est pas neutre puisque ce type de licences permet d’alimenter un « pot commun » auquel tout le monde peut puiser à condition d’y reverser à son tour ses propres contributions.

En d’autres termes, un Framabook pourra être aussi bien sous Licence Art Libre 1.3, sous licence CCBySA 3.0, que sous licence CCBy 3.0 (« tout court ») voire sous CC-03. Vous serez toujours libre de réutiliser ces ouvrages (même commercialement), mais à votre charge de respecter les obligations que ces licences contiennent.

Par exemple – Si quelqu’un rédige un texte incluant un passage substantiel (en termes qualitatifs ou quantitatifs) tiré d’un Framabook, et même si cet usage dépasse le cadre délimité du droit de citation, la licence libre associée par l’auteur lui accordera les droits nécessaires (à condition que soient parallèlement respectées les contraintes qu’elle impose). Au titre de ces contraintes, certaines licences copyleft imposeront que toutes modifications apportées à ce texte soient diffusées selon la même licence, voire que l’intégralité de l’œuvre utilisatrice soit distribuée selon la même licence (ce qui, contrairement à la première hypothèse, limite grandement le type d’exploitation possible). Ainsi qu’indiqué précédemment, cette obligation permet d’assurer une relative pérennité au projet initial et s’ajoute aux obligations classiques telle que l’obligation d’attribuer la paternité de l’œuvre initiale à nos auteurs (et ceux-ci seulement ; vous serez pour votre part auteur de votre propre version dérivée).

2. Pourquoi utiliser des licences libres ?

Avant toute autre considération, le Libre procède d’une volonté de partage. Si vous placez une œuvre sous licence libre, c’est que vous désirez la partager avec le plus grand nombre d’« utilisateurs » ou de contributeurs possible. Importante dans le monde physique, cette notion de partage se révèle encore plus évidente dans le monde immatériel (celui de la propriété intellectuelle) où l’acquisition par un individu n’implique pas l’aliénation ou la perte par l’autre (bien au contraire)4.

Ainsi, « Libre » ne signifie donc pas « libre de droits » (notion qui n’a aucune valeur juridique) et les licences libres sont là pour traduire et sécuriser juridiquement la relation souhaitée5.

Le projet Framabook repose donc sur :

  • l’usage de licences libres par lesquelles les auteurs exploitent leurs droits.
    C’est grâce à ce contrat que toutes les autorisations indispensables à l’évolution et à la diffusion de l’œuvre sont données (en l’absence de licence, rien ne serait permis).
  • le respect du droit d’auteur dans sa globalité, et notamment des prérogatives morales
    (droit de divulgation, droit de paternité, droit au respect de l’intégrité de l’œuvre, etc.) qui protègent l’auteur en raison des liens étroits qu’il entretient avec son œuvre. Ajoutons qu’il n’y a pas de remise en cause de ces prérogatives morales par les licences libres ; bien au contraire, celles-ci les rappellent (et parfois renforcent) systématiquement.
  • sur le respect des conditions relatives au prix de vente des livres.
    La loi Lang (81-766 du 10 août 1981 modifiée 2008) sur le prix unique du livre doit toujours être respectée quelle que soit la politique éditoriale choisie (ces règles s’appliquent aussi sur la vente des versions numériques – même si un prix différent du prix papier peut alors être décidé).

Ainsi, l’utilisation d’une licence libre est indispensable pour assurer aux utilisateurs les libertés proclamées par l’auteur et par la collection.

3. N’est-ce pas contradictoire avec la commercialisation des livres ?

L’adage « libre ne signifie pas gratuit » s’applique parfaitement pour ce qui concerne la collection Framabook. La politique de la collection consiste à proposer un modèle économique du livre basé à la fois sur la primauté de la diffusion et la juste rémunération des auteurs. Puisque nous vendons les livres « papier » et encourageons d’éventuelles rééditions, nous ne voulons pas utiliser de clause de licence interdisant à priori la vente (pas de –NC dans le cas des licences Creative Commons). Bien que la clause NC puisse être légitimée, il y a un contexte propre à la collection Framabook.

Framasoft est un réseau d’éducation populaire dédié au Libre qui s’appuie sur une association d’intérêt général à but non lucratif. De cette orientation découle toute l’importance de la diffusion au plus grand nombre. C’est pour cela que nous avons fait le choix de distribuer gratuitement les versions numériques des ouvrages. Mais elles auraient pu aussi bien être vendues au même titre que les livres « papier ». Quoi qu’il en soit, les sources (les fichiers originaux servant à la composition de l’œuvre) étant elles aussi disponibles, tout le monde peut les utiliser afin de diffuser à son tour gratuitement ou non.

Par essence, la clause de type –NC contrevient au principe de libre diffusion et de partage, à moins de lever à chaque fois cette clause pour chaque cas particulier (et, même dans cette situation, nous nous placerions dans une situation privilégiée qui serait contre-productive compte tenu du partage qui nous motive). Certaines maisons d’édition effectuent ainsi une sorte de « Libre-washing » en profitant de leur position de monopole sur l’œuvre pour lever cette clause temporairement moyennant une rémunération que l’auteur ne touche pas obligatoirement. L’idée est de prétendre une œuvre libre mais en conservant le monopole et en exerçant des contraintes indues. Nous pensons que dans la mesure où une maison d’édition désire rééditer un Framabook, moyennant les conditions exposées à la question numéro 4, elle devrait pouvoir le faire indépendamment de Framasoft, en directe relation avec l’auteur. Nous n’avons donc pas à fixer un cadre non-commercial et encore moins fixer un prix pour ces rééditions. L’exemple typique est le besoin d’une réédition locale hors de France afin d’économiser des frais de port parfois exorbitants : soit il s’agit d’une réédition, soit il s’agit d’une simple ré-impression, mais dans les deux cas, nous n’avons aucun profit à tirer puisqu’il s’agit de toute façon d’un territoire ou d’un secteur dans lequel nous ne sommes pas présent ou actif. Au contraire, une telle diffusion par un tiers (partenaire ou non) est créateur de valeur pour ce tiers, pour la collection ainsi que pour l’auteur (qui, selon nous, mérite un intéressement bien que les négociations ne nous regardent pas). Par ailleurs, ne bénéficiant que d’une simple cession de droits non exclusive de la part de nos auteurs, nous assumons pleinement le risque d’être concurrencés dans notre rôle d’éditeur si jamais nous ne remplissions pas nos engagements (éthiques ou économiques).

Dans le cas d’une traduction, l’usage d’une licence contenant une clause -NC interdirait à priori la vente de l’œuvre traduite (et donc modifiée). En faisant une nouvelle voie d’exploitation, des maisons d’édition proposent parfois de lever la clause pour cette traduction moyennant une somme forfaitaire sur laquelle l’auteur peut le plus souvent ne rien toucher puisque son contrat ne le lie qu’à la première maison d’édition. Par ailleurs, comme le contrat de cet auteur est généralement exclusif, il ne peut contracter librement avec la maison d’édition qui édite la traduction, sauf accord préalable avec la première. Nous pensons au contraire que non seulement les contrats d’édition ne doivent pas « lier » (au sens premier) un auteur avec sa maison d’édition mais aussi que celle-ci doit prendre la mesure de sa responsabilité éditoriale sans exercer de monopole et signer avec l’auteur des contrats non exclusifs qui lui permettent d’être contacté par une maison d’édition cherchant à traduire son œuvre à lui, sans pour autant passer par un intermédiaire rendu obligatoire uniquement pour des raisons mercantiles (il peut y avoir des raisons tout à fait acceptables, cependant)6.

Concernant les livres « papier », nous avons fait le choix de ne pas (tous) les vendre à prix coûtant. Il y a deux raisons à cela :

  1. Depuis 2011, Framasoft a choisi de devenir son propre éditeur. À ce titre nous passons directement des contrats d’édition avec les auteurs, comprenant une rémunération à hauteur de 15 % du prix de vente de chaque exemplaire. Ce pourcentage est toujours négociable, mais nous essayons d’en faire une règle, sans quoi il influe trop sur le prix de vente. Nous avons bien conscience que ce pourcentage est nettement plus élevé que ce qui se pratique habituellement dans le monde de l’édition. Il nous semble en effet important que nos auteurs qui ont fait le choix et le pari de la licence libre avec nous s’y retrouvent financièrement et bénéficient ainsi du modèle contributif dans lequel s’inscrit la collection7.
  2. Framasoft est composé de bénévoles mais repose sur une association qui compte aujourd’hui plusieurs permanents8. À ce titre, le budget de tout projet doit être le plus équilibré possible. Or, éditer un livre suppose de nombreux coûts : le prix de vente est basé sur la fabrication, les frais de port et les frais annexes (administration, BAT, pertes, dons de livres, commission de l’association EnVentelibre.org qui se charge de la vente, des livraisons, de la charge TVA, etc.). Dans les frais annexes, nous pouvons aussi inclure les livres qui sont vendus à prix coûtant (afin de maintenir un prix « acceptable »9). Ainsi, en faisant en sorte de rester en deçà des prix habituellement pratiqués et gardant comme objectif de favoriser la diffusion des connaissances dont elle est responsable, l’association Framasoft perçoit une somme forfaitaire à chaque vente qui lui permet de contribuer à faire vivre les projets éditoriaux de l’association10.

Ainsi, l’usage d’une licence qui autorise les usages commerciaux est à la fois conforme à nos objectifs internes (et à la mission d’intérêt général que revêt Framasoft) et constitutive d’un modèle d’édition ouvert qui tire plein profit des opportunités de notre société numérique et internationale.

4. Puis-je rééditer un Framabook ?

Oui, c’est même encouragé, sans quoi le modèle économique que nous défendons n’aurait pas de sens. Cependant, n’oubliez pas que les licences libres imposent certaines contraintes ! En plus de celles-ci, pour ce qui concerne les Framabooks, il y a d’autres éléments à prendre en compte.

  • Toute réédition doit bien sûr respecter la licence de l’ouvrage à la lettre, à défaut de quoi elle serait non autorisée et donc contrefaisante (cela couvre les obligations en matière de mentions légales – respect de la paternité, indication du Framabook d’origine, de la licence, etc. –, mais plus largement toutes les autres obligations de la licence – et donc notamment lorsqu’elle se présente la clause share alike/copyleft à laquelle est parfois associée l’obligation de livrer la version source du fichier publié).
  • Les auteurs des Framabook ont signé des contrats d’édition. Soumis par le Code de la propriété intellectuelle à un régime dédié, les contrats d’édition sont particulièrement protecteurs des intérêts des auteurs (et un éditeur ne peut y déroger)11. Les contrats conclus par Framasoft avec les auteurs ne couvrent que notre propre collection et sont dits « non exclusifs » (n’empêchant donc pas un auteur de publier une réédition ailleurs). Toute nouvelle édition de l’ouvrage devra donc donner lieu à un nouveau contrat d’édition signé par le ou les auteurs (avec ou sans un intéressement à la vente, selon les négociations).
  • Toute réédition d’un Framabook consiste à utiliser le contenu d’un livre (en le modifiant ou non) pour le diffuser par une autre maison d’édition, avec un nouvel ISBN. Il ne s’agit donc pas seulement de revendre un Framabook déjà édité par Framasoft. Dans ce cadre, hors accord spécifique avec l’association Framasoft, toute réédition ne doit pas réutiliser l’identité de Framasoft (ou son dérivée Framabook) qui est une marque déposée. Naturellement, Framasoft doit être mentionné dans les crédits (« Première édition : Framasoft <année> »).

5. Alors, tout le monde pourrait modifier mon œuvre et je n’aurais rien à dire ? Ne devrais-je pas plutôt utiliser une licence comme CCByND (sans modification) ?

La réponse mérite un développement.

Certaines personnes, et c’est en particulier le cas de Richard M. Stallman, affirment que dans le cas d’œuvres dites « d’opinion », la pensée de l’auteur ne devrait pas pouvoir être déformée12. Ces œuvres constitueraient donc autant de cas où une licence doit pouvoir empêcher toute modification de l’œuvre13.

En réalité, le droit d’auteur14 est bien plus subtil que ne laisse paraître ce genre de posture.

Premièrement, Richard M. Stallman confond le fond et la forme : le droit d’auteur protège la forme que donne l’auteur à certaines idées, en aucun cas il ne protège les idées ou l’opinion d’un auteur (celles-ci n’étant, en tant que telles, génératrices d’aucun droit).

À partir de là, apposer sur la forme une licence qui limite la réutilisation qui peut en être faite apparaît comme une limitation qui empêche in fine (pour un auteur) d’utiliser une certaine matière (les écrits, tournures, etc.) sans pour autant apporter de garantie quant à la réutilisation (ou non) des idées ou opinions qu’elle contient. Cela est d’autant plus dommage que la société actuelle donne une place de plus en plus grande au « mashup », ainsi qu’à tous ces processus de créations utilisant des œuvres premières comme matière, et qu’une licence qui interdit les dérivations s’oppose frontalement à cet usage.

Aussi, jamais une licence libre (qui ne porte donc que sur le droit d’auteur – l’expression, la forme) n’autorisera de modifier une œuvre de telle sorte que cette modification porte atteinte à l’intégrité de l’œuvre. Dans le cadre d’une œuvre conçue par son auteur comme ouverte et collaborative, la modification par un contributeur est par principe entièrement respectueuse de l’intégrité de l’œuvre. Néanmoins, s’il était porté sur l’œuvre une modification manifestement non conforme à la représentation qu’en avait son auteur, il serait tout à fait valable qu’un auteur agisse sur le fondement de ses droits moraux pour faire cesser cette atteinte (de la même façon qu’il pourrait le faire en l’absence de licence libre), en particulier si l’œuvre était utilisée pour véhiculer des messages manifestement contraires à l’intention de l’auteur.

Au-delà du champ du droit d’auteur, ajoutons qu’il reste bien entendu interdit de publier toute version dérivée qui serait présentée de telle sorte qu’elle véhiculerait une idée fausse : soit que l’auteur initial de l’œuvre en serait aussi l’auteur, soit qu’il ait écrit certaines choses de certaines façons, etc. Ce type de comportement serait tout à fait sanctionnable d’un point de vue civil comme pénal. Il n’est bien sûr pas inutile de le rappeler, mais en revanche nul besoin d’utiliser une « licence verbatim » (interdisant toute modification) à cette seule fin.

Dans le cas des Framabooks, une clause de type –ND (ou toute autre clause de la même famille) est donc superflue. La suite va nous montrer qu’elle peut même être gênante.

Le second argument concerne la réédition. En effet, une modification de l’œuvre n’a d’intérêt que pour la diffuser. Il s’agit dans ce cas d’une réédition. Comme il est expliqué dans la question numéro 4, toute réédition d’un Framabook est soumise à certaines conditions. Parmi celles-ci, le contrat d’édition signé par l’auteur : puisque le contrat est « nommé », il lie l’auteur à son œuvre de manière formelle. Ainsi, il resterait toujours possible pour un imprimeur de réaliser des copies papiers « à la demande » dès lors qu’il ne rentrerait pas dans une démarche similaire à celle d’un éditeur et toute nouvelle édition serait nécessairement rattachable à un auteur (soit l’auteur initial de l’œuvre s’il choisit de souscrire à un nouveau contrat et dès lors que ce nouveau contrat ne souffre pas de la non exclusivité accordée à Framasoft ; soit l’auteur d’une version dérivée dès lors que les apports de chacun des auteurs sont clairement identifiés).

Le troisième argument, « l’absence de risque », est sans doute le plus important. Une licence sans clause –ND (ou autre clause du même genre) aura seulement pour conséquence :

  • de permettre des créations nouvelles empruntant pour partie à l’œuvre initiale, mais : a) en attribuant l’œuvre initiale et b) en se dissociant de façon non équivoque. C’est le cas par exemple de traductions ou des « mises à jour » de l’œuvre ;
  • de permettre des « grandes citations » (ou toute autre réutilisation qui dépasserait le seul cadre des exceptions prévues par la Loi) au sein d’une autre œuvre.

Ainsi, dans la mesure où notre objectif premier est celui de la diffusion, une clause interdisant toute modification fait obstacle à l’apparition de nouvelles créations susceptibles de devenir le support second de cette propagation.

En guise d’illustration, nous pouvons citer deux extraits du préambule de la Licence Art Libre, mise à disposition pour des œuvres artistiques : « Avec la Licence Art Libre, l’autorisation est donnée de copier, de diffuser et de transformer librement les œuvres dans le respect des droits de l’auteur […] L’intention est d’autoriser l’utilisation des ressources d’une œuvre ; créer de nouvelles conditions de création pour amplifier les possibilités de création. La Licence Art Libre permet d’avoir jouissance des œuvres tout en reconnaissant les droits et les responsabilités de chacun ». Cet esprit est d’autant plus présent dans la LAL que le texte distingue l’original de la copie : les droits portant sur les copies de l’original (qui pour sa part ne peut être modifié sans autorisation de son auteur et qui doit être mentionné comme tel).

Pour revenir au contexte d’édition dans lequel nous nous situons, le choix d’une licence entièrement libre est aussi une assurance pour le projet et ses contributeurs : même si l’auteur se désengage et ne souhaite ou ne peut assurer de nouvelle version, d’autres pourront prendre le relais (comme ce fut le cas pour le premier Framabook Utilisez Thunderbird 2.0 !).

6. Et si je décide de ne pas m’encombrer les neurones ?

Les raisons esthétiques ci-dessus ne s’appliquent que peu aux ouvrages de la collection Framabook, mais restent néanmoins discutables dans le cadre d’une démarche de partage libre. À contrario, nous pouvons signaler que certains ouvrages de la collection sont, eux, sous licence CC-Zéro. C’est-à-dire qu’il s’agit de ce que l’on pourrait appeler le « domaine public volontaire ».

Certes, nous avons dit plus haut qu’il était impossible pour un auteur, du point de vue légal et dans beaucoup de juridictions, de renoncer à tous ses droits d’auteurs (en particulier les droits moraux). Cela dit, les choses peuvent aussi s’envisager d’un point de vue beaucoup plus pratique : le fait de déclarer que non seulement l’œuvre est libre mais aussi qu’elle a pour vocation de suivre son cours en pleine autonomie, un cours que l’auteur s’engage à ne pas influencer (à ne pas exercer son droit d’auteur qui pourtant lui colle à la peau).

La licence CC-0 cherche à traduire ces effets au sein d’un contrat qui propose alternativement et successivement : une renonciation aux droits, une cession de tous les droits patrimoniaux et moraux ou une cession des seuls droits patrimoniaux. En d’autres termes, les droits de Propriété Intellectuelle (et régimes associés) étant territoriaux, la licence CC-0 fonctionne différemment selon que l’auteur peut renoncer à ses droits, céder ses droits moraux ou non. Dans les faits, la licence confère ainsi à l’œuvre le statut juridique s’approchant le plus de la volonté de l’auteur (en France, un statut très proche de la CCBy : une cession très large des droits patrimoniaux avec une obligation de citer l’auteur – sauf si ce dernier souhaite rester anonyme).

C’est notamment le cas du roman Le Cycle des NoéNautes, par Pouhiou15. Nous pouvons le citer :

Dès aujourd’hui, je fais passer Les Noénautes dans le domaine public volontaire. Cela veut dire que tu as le droit d’en faire ce que tu veux. Tu n’as aucun compte à me rendre. Tu peux éditer et vendre cette œuvre pour ton propre compte, tu peux la réécrire, l’adapter, la recopier, en faire de la pub ou des navets… Tu es libre. Parce que légalement, cette œuvre est libre. La loi Française imposerait que tu fasses mention de l’auteur malgré tout : OSEF, j’irai pas t’attaquer ! J’avoue que si tu fais quelque chose de tout cela, ça m’amuserait que tu me tiennes au jus. Mais tu n’as plus d’autres obligations que celles que tu te crées.16

Conclusion

Elle s’exprime en une phrase : la collection Framabook édite des livres sous licence libre, sans clause non commerciale ou empêchant toute modification de l’œuvre. Voici des exemples de licence qui peuvent être utilisés :

  • GNU FDL – Issue du projet GNU, elle est au départ adaptée aux manuels de logiciels. C’est une licence très permissive ;
  • CCBy – Creative commons – paternité (obligation de nommer l’auteur pour toute redistribution avec ou sans modification) ;
  • CCBySACreative commons – Paternité – Partage à l’identique (share alike) : toute redistribution doit être partagée sous les mêmes termes de licence ;
  • LAL – Licence Art Libre, conçue comme une adaptation de la GNU GPL au domaine de l’art ;
  • CC-Zéro – il s’agit du versement volontaire de l’œuvre dans le domaine public.

Cette liste n’est pas limitative et nous nous ferons un plaisir de vous accompagner si vous souhaitez discuter de la pertinence de toute autre licence. Le choix de la licence de la part de l’auteur doit être un choix éclairé et mûrement réfléchi. Il entre dans une démarche de partage et en même temps dans un circuit éditorial. Il n’échappe néanmoins pas à la juridiction du droit d’auteur.

– Framasoft, le 15 octobre 2013


* Christophe Masutti est docteur en histoire des sciences et des techniques, chercheur associé au SAGE (Société, Acteurs, Gouvernements en Europe, Université de Strasbourg), responsable des affaires européennes à la Direction Générale des Hôpitaux Universitaires de Strasbourg. Président de l’association Framasoft depuis janvier 2012.

Benjamin Jean est membre de l’équipe du CUERPI (Centre Universitaire d’Enseignement et de Recherches en Propriété Intellectuelle) co-fondateur de la société Inno3, consultant au Cabinet Gilles Vercken et maître de conférence à Science Po. Co-fondateur de l’association Veni, Vidi, Libri et du cycle de conférences European Open Source & Free Software Law Event (EOLE).

1 Voir : http://fr.wikipedia.org/wiki/Framasoft#cite_note-32. La collection est coordonnée par Christophe Masutti.

2 Nous avons également publié un essai qui propose, lui, de se passer complètement du droit d’auteur : J. Smiers, et M. van Schijndel, Un monde sans copyright… et sans monopole.

3 De manière plus complexe, certains de nos ouvrages sont soumis à plusieurs licences libres : tel l’ouvrage précité Option Libre qui est diffusé sous triple licence CC-By-SA 3.0, Licence Art Libre 1.3, GNU FDL 1.3.

4 Lorsque je souhaite donner un fichier, je fais une copie, ce qui devient du partage  : ce principe est évidemment contrarié par la pléthore de dispositifs de surveillance et de protection de la part des ayants droits (type DRM, ou lobbying législatif) qui visent à empêcher le partage pour des raisons plus ou moins défendables.

5 Il est en effet admis, au moins en Europe, qu’un auteur ne peut décider d’élever de lui-même une œuvre dans le domaine public (un tel acte serait certainement sans valeur juridique et l’auteur ou ses ayants droit pourraient valablement revenir dessus plusieurs années plus tard).

6 Nous avons récemment rencontré le cas avec la traduction d’un chapitre de l’ouvrage de C. Kelty, tiré de Two Bits. The Cultural Significance of Free Software (http://twobits.net), que nous souhaitions intégrer dans le Framabook Histoires et cultures du Libre. Bien qu’ayant l’accord de l’auteur, son livre étant sous licence CCByNC-SA, c’est l’éditeur seul qui pouvait lever temporairement la clause NC, moyennant une rétribution (certes faible, de l’ordre d’une centaine de dollars), afin que nous puissions inclure ce chapitre dans l’ouvrage destiné à la vente. La clause -SA posait aussi un grave problème pour l’ensemble de l’ouvrage. Nous l’avons donc inclus uniquement dans la version numérique gratuite.

7 Pour les ouvrages où il n’y a pas de contrat d’auteur, les bénéfices sont reversés à Framasoft et entrent dans le cadre de l’équilibre budgétaire (en principe, lorsque celui-ci peut être atteint).

8 Framasoft compte trois permanents à ce jour, affectés à la gestion des multiples projets de l’association ainsi qu’à son administration.

9 C’est par exemple le cas des bandes dessinées GKND pour lesquelles nous avons fixé un objectif de prix (pas au-delà de 12 euros la version imprimée). Ce prix permet à l’auteur de toucher un intéressement, mais ne couvre pas les frais annexes (stockages, frais de port pour les approvisionnements, etc.). Cela peut bien entendu changer si nous empruntons une autre voie plus économique pour la production.

10 L’essentiel des revenus de l’association étant composé des dons faits à l’association. Les revenus provenant de la vente des ouvrages permet d’avoir à disposition un fonds de roulement permettant d’acheter des stocks d’imprimés.

11 Voir article L132-1 du CPI : Le contrat d’édition est le contrat par lequel l’auteur d’une œuvre de l’esprit ou ses ayants droit cèdent à des conditions déterminées à une personne appelée éditeur le droit de fabriquer ou de faire fabriquer en nombre des exemplaires de l’œuvre, à charge pour elle d’en assurer la publication et la diffusion. Constitue une faute de la part de l’éditeur le fait de n’avoir pas passé un contrat d’édition avec une personne à laquelle il reconnaissait la qualité d’auteur (Paris, 4e chambre, 22 novembre 1990).

12 R. M. Stallman affirme en effet : Selon moi, les licences non libres qui permettent le partage sont légitimes pour des œuvres artistiques ou de divertissement. Elles le sont également pour des œuvres qui expriment un point de vue (comme cet article lui-même). Ces œuvres ne sont pas dédiées à une utilisation pratique, donc l’argument concernant le contrôle par l’utilisateur ne s’y applique pas. Ainsi, je ne vois pas d’objection à ce qu’elles soient publiées sous licence CCByNC-ND, qui ne permet que la redistribution non commerciale de copies identiques à l’original.

13 Dans le même registre, et pour des motifs tout à fait recevables selon l’usage, certaines licences libres – une principalement : la GNU Free Documentation License – permettent d’identifier des passages spécifiques d’une œuvre comme invariants (cela notamment afin d’assurer une plus grande diffusion des textes philosophiques et/ou politiques annexer à une documentation).

14 Le droit d’auteur se décompose entre droit moral et droit patrimonial : en vertu du droit patrimonial, l’auteur a la possibilité d’exploitation son œuvre (par des contrats de cession telle qu’une licence libre) ; en vertu du droit moral, l’auteur peut limiter certains usages préjudiciables pour son œuvre ou le lien qu’il entretient avec cette dernière.

15 Ainsi que Joost Smiers et Marieke van Schijndel, op. cit.

16 Voir : http://noenaute.fr/bonus-13-inspirations-et-digestion/2.

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Comment publier des contenus de Framabooks https://archives.framabook.org/comment-publier-des-contenus-de-framabooks/ Sun, 01 Jul 2007 21:18:28 +0000 http://archives.framabook.org/?p=3533 Lire la suite­­]]> Les Framabooks sont des livres sous licence libre. À ce titre, la collection a pour objectif de favoriser la diffusion des contenus. Pour faciliter cela, des contrats de cession non exclusive sont conclus entre les auteurs et l’éditeur (Framasoft).

Il est donc possible d’utiliser ces contenus, toujours dans le respect des licences libres sous lesquels ils sont placés, pour publier des livres « papier » ou en version électronique, en dehors du cadre de la collection Framabook, à des fins commerciales ou non. Cela peut se faire dans les conditions suivantes :

  • Le contrat conclu par Framasoft avec nos auteurs ne couvre que notre propre collection, toute nouvelle édition de l’ouvrage devra donc donner lieu à un nouveau contrat d’édition signé par les auteurs (voir aussi la page Auteurs, section « La publication ») ;
  • Les ouvrages de la collection Framasoft étant publiés sous licence libre, toute réutilisation, modifiée ou non, devra conserver la même licence et respecter les mentions imposées par celle-ci : notamment le respect de la paternité, mais aussi l’indication du Framabook d’origine. Par exemple : « ce livre a été publié dans la collection Framabook en (année) » ;
  • Sauf autorisation expresse de Framasoft, les termes Framabook et Framasoft ne doivent pas être réutilisés, excepté dans les crédits (cf. ci-dessus) ;
  • Un nouvel ISBN doit être donné à l’ouvrage ou, du moins, l’ISBN original (Framasoft) doit être enlevé.
  • Au titre de rappel, les licences libres ne se substituent pas au droit d’auteur.

Pour toute demande de précision, n’hésitez pas à nous contacter.

En guise d’information complémentaire, voici un extrait de l’article de référence sur la politique éditoriale de la collection Framabook :

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Section des auteurs et consignes https://archives.framabook.org/section-des-auteurs-et-consignes/ Sun, 01 Jul 2007 20:54:21 +0000 http://archives.framabook.org/?p=3527 Lire la suite­­]]> Les informations qui suivent sont destinées aux futurs auteurs de Framabooks pour mieux comprendre les orientations de la collection et son fonctionnement. Quelques consignes à suivre sont expliquées.

machine a ecrire

Cher(s) auteur(s), si vous prenez connaissance de ce document, c’est que vous avez un projet de publication pour la collection Framabook. Pour cette contribution à la culture libre, Merci !

Le projet Framabook n’a pas de ligne éditoriale stricte. L’essentiel de la collection consiste à produire des ouvrages sous licence libre ayant trait au logiciel libre ou la culture libre en général, et accessibles à un large public : essais, biographies, manuels…

S’il fallait décrire le style d’un Framabook, nous pourrions dire qu’il s’agit d’un ouvrage dont la lecture est agréable et pédagogique. Il suscite l’éveil tout en restant original quant à son contenu et son approche.

Ce que Framabook n’est pas  : l’éditeur du Libre. Le fait qu’une oeuvre soit sous licence libre n’est pas un critère suffisant pour être édité dans notre maison d’édition. En effet, nous recherchons avant tout à effectuer un travail avec l’auteur de manière à garantir l’originalité et la qualité de la production en bout de chaîne. Ce travail est un travail éditorial, en tant que tel, il ne peut pas être considéré comme une simple formalité permettant à un texte d’être publié «  à compte d’auteur  ».


Le comité éditorial

Pour vous accompagner et évaluer la pertinence de votre projet de publication, le comité éditorial Framaboook sera votre principal interlocuteur.

Le rôle du comité éditorial est de s’assurer du potentiel d’un projet et d’harmoniser la collection. Il est composé de membres du projet Framabook, du coordinateur de la collection, et de membres du bureau de Framasoft.

Chaque projet est examiné consciencieusement par les membres du comité éditorial et soumis à concertation. Il peut arriver qu’il vous soit demandé l’adresse d’un ou deux spécialistes du sujet de votre livre, à des fins de consultation, ce qui peut aussi être utile pour l’écriture d’une préface, par exemple.

Les deux points les plus importants sont les suivants :

  • l’évaluation technique et l’intérêt du Framabook,
  • les chances d’aboutissement du projet.

Que refusons-nous ?

  • Les idées vagues et les vagues projets. Un livre ne s’improvise pas et un auteur réalise un livre car il a en lui l’intime nécessité de le faire.
  • Le manque d’originalité : Internet regorge aujourd’hui de tutoriels et autres retours d’expérience qu’il serait inutile et vain de réitérer dans un livre. Qu’apportez vous de nouveau et de réellement pertinent dans le domaine du libre et de la culture libre ? Si votre ouvrage porte sur un logiciel éprouvé et connu, en quoi votre angle d’approche est-il plus intéressant que d’autres, même si vous n’êtes pas exhaustif ? Qu’il s’agisse d’un essai ou non, posez-vous surtout la question du public visé.
  • Le manque de « plume » : ne vous lancez pas dans un livre si vous ne savez pas rédiger car nous ne le ferons pas à votre place, même si nous vous aiderons. Les Framabooks sont dit collaboratifs, mais nous parlons ici de livre, pas de logiciel.
  • Les livres déjà écrits avec la volonté de le publier ici et maintenant sans possibilité de modifications… car dans ce cas vous souhaitez publier à compte d’auteur. Il faut donc vous adresser à une maison de publication spécialisée. Un Framabook se rédige avec le comité éditorial et fera partie d’une collection.

Soumettre votre projet

Indépendamment de la manière dont le projet prend naissance (au sein de Framasoft ou à l’extérieur), il devra finalement être formalisé dans un court document. Ce document a deux objectifs :

  • permettre aux auteurs de faire le point sur leur propre projet,
  • permettre au comité éditorial d’évaluer les projets.

Un tel document est donc demandé et doit comporter les éléments suivants (au moins trois pages) :

  • le titre de l’ouvrage (même provisoire),
  • la licence (libre) choisie,
  • deux ou trois paragraphes résumant le projet de publication et son intérêt, notamment au regard du Libre en général,
  • un paragraphe au sujet du public visé par la publication,
  • un plan du livre (même s’il est provisoire, le plan doit être complet et doit détailler, au moins avec des mots-clé, chaque partie et sous-partie).

Il n’y a pas d’obligation de réussite ! Chaque projet est différent, les auteurs ont une vie professionnelle et familiale… divers éléments peuvent obliger les auteurs à mettre en suspens leur projet voire même l’abandonner.

MAIS l’essentiel est de communiquer : faites savoir régulièrement le statut de votre projet. Sans nouvelles de votre part pendant 6 mois, le coordinateur considérera votre projet comme définitivement abandonné. À l’inverse, notamment dans la phase de relecture et de correction avant la production du PDF final, il est attendu une forte réactivité de la part de l’auteur afin d’assurer le bouclage de l’ouvrage et sa publication dans les meilleurs délais.

État du projet

Plusieurs cas de figure peuvent se présenter :

  • le livre est dans une phase de conceptualisation et le projet peut-être soumis au comité éditorial ;
  • le livre est en grande partie écrit, il est soumis au comité éditorial qui décidera, en cas d’accord, de la manière dont le travail d’édition s’organisera par la suite (corrections, modifications de fond et de forme, etc.) ;
  • le livre est issu d’un projet de traduction Framalang, il sera d’emblée accepté par le comité éditorial, moyennant un travail de relecture particulier sous forme collaborative.

Quel que soit l’état d’avancement du projet lorsqu’il est soumis, il est évalué : consignes et suggestions seront données aux auteurs, soit pour assurer la mise en oeuvre du projet, soit pour assurer la finalisation de l’ouvrage. Cela peut prendre du temps, beaucoup de temps, même si le contenu du livre est en grande partie présent.

L’état d’avancement d’un projet ne préjuge ni de sa qualité ni de son acceptation par le comité éditorial (les Framabooks ne sont pas des livres à compte d’auteur).

La publication

En tant qu’éditeur, Framasoft élabore un contrat de cession non exclusive de droits avec l’auteur dans le respect de la licence libre choisie. Ce contrat fixe le prix de vente du livre et, en contrepartie des droits cédés, une rétribution sur chaque vente d’ouvrage. Le prix de vente comprend : la rétribution de l’auteur, les coûts de fabrication, de stockage et de commercialisation, ainsi qu’une part restante réinjectée dans l’activité de l’association Framasoft. Le budget est équilibré et s’établit en toute transparence avec l’auteur. Ce dernier peut aussi choisir de reverser ses droits ou une partie de ses droits à une association de son choix.

Le contrat stipule en outre :

  • le prix de vente de l’ouvrage « papier » ;
  • les modalités de versement à l’auteur d’un droit proportionnel au prix de vente du livre papier : 15 %.

Si l’auteur décide de reverser une partie de ses droits à une association de son choix, il est libre de le stipuler en 4e de couverture. Il procédera alors lui-même au reversement après l’arrêté des comptes.

La publication du livre au format « papier » relève d’une négociation directe avec l’imprimeur ou d’une coopération ponctuelle avec une maison d’édition.

Vous pouvez télécharger un contrat-type Framabook (merci à B. Jean pour son expertise).

Les outils

Il est toujours délicat d’imposer l’utilisation de tel ou tel logiciel. De manière générale, nous travaillons aussi bien avec un outil éditorial en ligne spécialisé dans l’édition de documents longs, que directement avec les formats TeX, Markdown ou ODT (LibreOffice). Il est possible de nous fournir votre document au format .odt : il sera alors importé dans l’outil éditorial en ligne, puis, après relecture / corrections / édition et entente sur le manuscrit, transformé en LaTeX pour l’édition papier, en HTML pour la version Web, et si possible en e-pub pour la version destinée aux liseuses électroniques.

Alors, comment nous fournir votre production ?

Si votre livre est (sera) édité directement en ligne, nous devrons travailler avec des documents produits avec Libre Office (ou OpenOffice.org). Ces derniers peuvent alors être très facilement importés dans notre chaîne où se fera l’essentiel du travail.

Dans certains cas, il peut arriver que l’utilisation directe de LaTeX soit un meilleur choix, mais qui devra être négocié avec le coordinateur afin de faciliter l’utilisation de ce format, selon le contenu du livre. Idem pour le format Markdown qui présente l’avantage d’être très malléable pour les futures conversions dans d’autres formats.

Dans tous les cas, le mieux est encore de nous fournir un premier chapitre afin de considérer quel sera le meilleur format à employer pour l’ensemble du projet de publication.

Consignes aux auteurs

Selon le format employé

Si vous avez déjà commencé à écrire en LaTeX, et si vous avez créé des macros et autres styles, arrêtez-vous. Fournissez-nous d’abord un chapitre avec des styles et macros basiques, utilisant l’encodage UTF-8. Nous l’intégrerons dans une maquette et nous vous donnerons le tout pour que vous produisiez directement sous ce format.

Si vous avez commencé à rédiger sous OpenOffice.org / Libre Office, et que vous avez créé des formats et styles, arrêtez-vous. Revenez aux formats et styles par défaut et créez des fichiers « propres » en supprimant les styles non employés.

Organisation du livre
  • la maquette n’assure que trois niveaux de titre par chapitre (quatre est exceptionnel). Les titres doivent être courts ;
  • les images doivent être en nombre minimum, et leur résolution comprise entre 300 et 600 dpi ;
  • minimum de pages : 100 (format Framabook) ;
  • les tableaux doivent être exceptionnels.
Format du PDF final

Depuis janvier 2012, afin de réduire le coût de production (et donc le prix de vente) des ouvrages de la collection, le format A5 est employé de préférence (il y a toujours des exceptions). L’impression se fait en niveaux de gris (ou noir et blanc).

Orthographe et typographie

L’orthographe est plus qu’une mauvaise habitude, c’est une vanité
(R. Queneau, Bâtons, chiffres et lettres)

C’est aussi le cas pour la typographie. Cependant tout le monde peut s’accorder sur le fait qu’une mauvaise typographie rend un livre désagréable à lire et, dans certains cas, elle peut en fausser le sens. Il faut non seulement harmoniser le livre mais aussi satisfaire aux usages en cours. Selon la nature du livre, bien sûr, il est toujours possible de s’adapter.

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La collection Framabook impose de suivre les règles en usage à l’Imprimerie nationale (française). Pour cela, nous demandons aux auteurs de bien vouloir respecter ces règles et, au besoin, d’acquérir le Lexique des règles typographiques en usage à l’Imprimerie nationale (Paris, 2002). Il y a deux raisons à cela :

  • l’équipe Framabook procédera toujours à plusieurs relectures avec l’auteur. Cependant, plus les corrections sont nombreuses plus il y a de risque d’en laisser passer et d’obtenir un livre de mauvaise qualité ;
  • l’auteur doit respecter «  naturellement  » les règles typographiques (et orthographiques, grammaticales…) car il y va de la clarté de son propos…
Références

Les références et notes de bas de page doivent respecter les règles typographiques françaises (cf. ci-dessus) et, le cas échéant, il convient de privilégier la citation «  à la page  ». Remarquez que les règles typographiques mentionnées ci-dessus imposent l’usage des petites majuscules pour les noms d’auteur, et non les capitales.

Bibliographie

Votre bibliographie doit satisfaire aux exigences en la matière (Cf. norme ISO 690 : auteur, titre, lieu, éditeur, etc.) et doit être transmise sous format BibTeX (.bib). Pour cela, vous la fournirez sous forme de fichier .bib créé grâce à des logiciels comme, par exemple, JabRef ou Zotero.

Liens

Il est compréhensible que, habitué à l’édition en ligne, un auteur n’accorde que peu d’importance à la qualité typographique des adresses web qu’il utilise. Il ne faut cependant pas oublier qu’un Framabook est aussi un livre «  papier  ». Dès lors, une adresse web en note de bas de page ou dans la bibliographie doit être la plus courte possible. Ceci est impératif lorsqu’il s’agit de livres au format A5.

Par exemple, n’écrivez pas :

« Voir : http://www.serveur.org/articles/?searchquery=pierre+dupont.003423323255646644 »

mais plutôt :

« Voir Dupont (Pierre), « titre de l’article », serveur.org, 1999 (rubrique « truc »). Le lien vers la page exacte se fera sur le titre dans la version numérique, et le nom de l’auteur est en petites majuscules.

Pour le reste, tout dépend du contenu de votre document.

Framamicalement !
Christophe Masutti, coordinateur Framabook.

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(Re)Lecteurs volontaires https://archives.framabook.org/relecteurs-volontaires/ Fri, 29 Jun 2007 22:07:13 +0000 http://archives.framabook.org/?p=3546 Lire la suite­­]]> Pour être une collection de livres libres, nous n’en avons pas moins pour objectif la meilleure qualité éditoriale possible. Pour cela nous avons toujours besoin de relecteurs volontaires.

Apo typo gege

Vous souhaitez contribuer activement au projet Framabook et participer à un grand projet culturel libre  ? Vous détestez les erreurs de ponctuation, les majuscules inappropriées, les coquilles et les fautes d’orthographe  ? Les règles de la langue française et de la typographie n’ont (presque) plus de secret pour vous ? Voilà une très bonne manière de contribuer au Libre  !

Vous trouverez sur cette page les explications et procédures concernant la phase de relecture des livres de la collection.

En téléchargeant ce fichier PDF de 3 pages, vous pourrez aussi faire un petit test (page après page) de manière à situer vos compétences. L’objectif n’est pas d’avoir tout juste, mais de mieux comprendre les enjeux de la relecture et évaluer votre expérience en la matière.

Enfin, merci de prendre quelques instants pour lire les quelques lignes suivantes avant de vous signaler.

Quelles sont les procédures ?

Le projet Framabook dispose de plusieurs moyens d’édition. Cela va de l’éditeur en ligne collaboratif, à l’échange de fichier markdown, .odt ou .TeX.

  • Nous appelons phase 1 de relecture le travail éditorial mené tout au long des projets avec les auteurs.
  • Nous appelons phase 2 la relecture du manuscrit final.

Si la phase 1 peut s’accommoder de divers formats de fichiers, la seconde phase doit se faire quasi-séparément sur la base des fichiers finaux qui serviront à la publication, c’est à dire le fichier PDF qui servira à l’impression des livres «  papier  » (issu d’une maquette LaTeX, ou même parfois, plus en amont, d’un document en Markdown), et le fichier HTML qui servira (lorsqu’il est possible de le réaliser) à la publication HTML et E-pub. Dans tous les cas, le fichier PDF sert à la fois pour l’impression et la mise en téléchargement libre, c’est à dire qu’il sert de référent.

Compte-tenu des usages différents des deux formats (PDF et HTML), leur relecture ne se passe pas de la même manière. Par exemple les besoins d’ordre typographique seront différents, idem pour l’encodage. Par contre, évidemment, les corrections orthographiques obéiront dans les deux cas à la même méthode.

Y a-t-il beaucoup de relecteurs ?

Il va sans dire que pour une opération aussi délicate, le nombre de relecteurs n’est pas un gage d’efficacité. En effet, mieux vaut un bon relecteur qui remonte un fichier correctement annoté / corrigé, que 10 relecteurs qui remontent 10 fichiers survolés, voire avec des corrections inappropriées.

L’analogie avec la contribution à l’élaboration d’un programme, sous forme de commits, a ses limites : ici, le travail est essentiellement d’ordre éditorial. Il se peut même que, parfois, la correction à l’aide d’un crayon de papier et d’une gomme sur la terrasse d’un café soit plus efficace que l’utilisation d’un clavier et d’un écran… même s’il est préférable de remonter les corrections rapidement sans devoir passer par les services postaux (un scanner peut s’avérer utile).

Un bon relecteur sera attentif à deux choses  :

  1. L’orthographe et le style, pour lesquels il effectue des corrections directes ou des propositions selon les cas. Il sait ne pas faire «  trop  » de propositions  : en tant que relecteur, il prend aussi la responsabilité du texte, et par conséquent est habilité à corriger directement le manuscrit que l’auteur a confié, dans la mesure où il n’en change pas le sens. Commentaires et propositions trouvent leur place lors de la phase 1, lorsque le livre est en cours de rédaction. Ils sont logiquement bien moindres lors de la phase 2, qui est censée intégrer les remarques (l’une des caractéristiques du projet Framabook est de reposer, autant que possible, sur un travail collaboratif).
  2. En ce qui concerne la typographie, l’exercice est tout aussi difficile  ! Dans la majorité des cas, la référence en matière de typographie ne se trouve pas sur Internet (la plupart des pages consacrées sont incomplètes, voire inexactes). Un livre fait référence  : le Lexique des règles typographiques en usage à l’Imprimerie nationale (Ref.), en vente chez les bons libraires. En cas de doute, nous nous y référerons, bien qu’il ne constitue pas la recette ultime (par exemple, nous choisissons une présentation bibliographique différente, plus en accord avec les normes ISO en vigueur).

Enfin, toujours à propos de la typographie, le site-livre de Jean-Pierre Lacroux peut s’avérer d’une grande utilité concernant les points de détail.

Quels logiciels sont utilisés ?

  • LibreOffice (et tout autre système capable de travailler des formats .odt),
  • LaTeX + BibLateX (les relecteurs ne sont pas censés devoir maîtriser LaTeX),
  • Des éditeurs de texte
  • Des logiciels permettant d’annoter des PDF (comme Xournal)
  • autres solutions (la collection est en perpétuelle amélioration).

Pour la relecture directe sur PDF (passage souvent obligé en phase 2 de la relecture), deux solutions sont possibles :

  • imprimer chez soi le texte à relire, l’annoter (clairement), scanner les pages et les renvoyer (peu écologique mais parfois bien efficace),
  • utiliser un logiciel d’annotation de PDF, utilisant un calque que l’on fusionne ensuite sur le PDF original pour renvoyer le fichier ainsi annoté.

Concernant la seconde solution, vous pouvez utiliser plusieurs logiciels libres sur votre système d’exploitation. Voyez ces deux petits tutoriels :

Conseil : faites des essais avant d’annoter tout un document…

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Vous êtes décidé(e) ? Parfait !

Il vous suffit d’envoyer un courriel par l’intermédiaire du formulaire de contact.

Une petite information, toutefois : nous communiquons grâce à une liste de diffusion (Sympa) et stockons nos fichiers de travail sur un serveur dans les nuages. Il sera important de se conformer aux usages (classiques) qui vous seront explicités dès votre intronisation :)

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