Attention, le geek est de sortie ! En plus, il a ammené des amis à la montagne. Une aventure digne des plus grands romans de la littérature épique.
Sortie de son environnement naturel, notre équipe de geeks devra dans cet album affronter les « vrais » éléments naturels, dans un duel permanent avec l’hostilité montagnarde. Parviendront-ils à capter un réseau wifi au pied des pistes de ski ? Réussiront-ils à rejoindre, au fond de la vallée, un rassemblement de geeks ?
Licence : Creative Commons By Sa
Prix : 12 EUR
ISBN : 978-2-9539187-2-4
Première édition : Juillet 2011, Framasoft
Format : 210 x 270 mm
Nombre de pages : 50
Interview de l’auteur
FB — Que raconte cette seconde aventure des personnages du GKND ?
SG — Cet épisode est un peu spécial car sort totalement les personnages de leur environnement naturel : c’est un peu « Les bronzés font du ski », si on parle de bronzage à l’écran LCD… Les deux coloc’ du tome 1 sont donc de retour, invités à un week-end de ski par leur amie geekette. À partir de là, on peut séparer l’histoire en deux : la première partie est classique, elle raconte un week-end de ski d’un point de vue un peu décalé, avec le passage obligé au tire-fesse ou la raclette du soir… La seconde partie est un peu plus particulière, c’est une sorte de « Man VS Wild » à la montagne, quand deux geeks sont perdus en pleine nature, dans la neige…
FB — Pourrais-tu nous dire ce qui t’a poussé à rédiger ce tome 2 ? les retours des lecteurs du tome 1 ? on t’a encouragé ?
SG — Pour le plaisir de le faire, en premier lieu. Je m’étais bien amusé à faire le tome 1, c’est assez différent des articles habituels puisque je peux vraiment me lâcher sur une histoire complète. Les retours du tome 1 ont été très positifs, et je pense que ça faisait plaisir aux habitués du blog de reprendre l’histoire là où on l’avait laissée (les articles du blog n’évoquent que très peu les relations entre les personnages). D’ailleurs j’ai eu pas mal de commentaires de lecteurs impatients quand j’ai annoncé que j’avais commencé l’écriture du tome 2.
Enfin, ça me permet de faire une coupure : un article par jour, c’est parfois difficile à tenir (au niveau des idées) et la qualité des articles s’en ressent parfois. Quelques semaines sans définition (à part celles du Framablog le vendredi), ça me permet aussi de faire une pause de ce côté et de revenir avec des idées fraîches. C’est une alternance qui fonctionne plutôt bien, même si forcément, certains préfèrent les définitions habituelles et d’autres les histoires longues…
FB — Pourquoi cette histoire aux sports d’hiver, c’est du vécu ?
SG — Tout d’abord, il faut savoir que j’avais au départ un tout autre scénario en tête pour ce deuxième tome, mais il était trop complexe et venait trop tôt dans la série ; J’ai donc décidé de mettre l’idée de côté et de commencer par me faire la main sur quelques histoires plus simples. Le week-end au ski, c’était un prétexte pour continuer à installer le décor et les relations entre les personnages. Le fameux scénario écarté arrivera probablement en tome 4 (si je vais effectivement jusqu’au tome 4).
Pour ce qui est du vécu, j’ai déjà fait un peu de ski : le noobisme notoire en sport, les moniteurs insupportables, les écoles de skis qui te passent sous le nez… Après, je ne suis jamais personnellement parti en week-end de ski avec des amis, tout simplement parce que je n’aime pas spécialement ça (le ski hein, pas les week-ends entre amis). Mais quand tu arrives à Grenoble, tout le monde croit que tu as choisi la ville pour les montagnes et te pousses à faire du ski. Moi je trouve les montagnes très jolies mais je suis très bien en plaine ;)
FB — Est-ce une approche sociologique des geeks hors du contexte urbain et estudiantin ?
SG — « Approche sociologique », ça me semble exagéré, mais effectivement, le principal ressort de l’histoire, ça reste le décalage entre le bon vieux geek pantouflard et le rude monde de la montagne (et du ski, qui est quand même un sport !). L’idée était de ne pas tomber dans la copie du tome 1 avec une autre journée type d’un étudiant, de sortir un peu du cadre et de voir ce que je pouvais en tirer.
FB — Les geeks sont-ils capables d’une véritable histoire d’amour ?
SG — Bien sûr ! Déjà, on utilise tellement « geek » à tort et à travers que le mot ne veut de toute façon plus dire grand chose (je sais de quoi je parle, je l’utilise 12 fois par jour)… Si on le prend dans le sens « passionné d’informatique » (et/ou de sciences, etc.), j’en connais beaucoup, et la plupart sont des gens très sociaux (au sens propre, pas au sens Facebook) et assez éloignés du stéréotype du mec qui ne sort pas de chez lui. Avoir une passion pour quelque chose n’empêche pas d’avoir une vie à côté et de rencontrer des gens, bien au contraire. Et j’espère bien qu’on ne tombera jamais dans la caricature à l’américaine, du genre « les footballeurs sortent avec les pom-pom girls et les geeks avec leurs PC » !