Section des auteurs et consignes

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Les informations qui suivent sont destinées aux futurs auteurs de Framabooks pour mieux comprendre les orientations de la collection et son fonctionnement. Quelques consignes à suivre sont expliquées.

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Cher(s) auteur(s), si vous prenez connaissance de ce document, c’est que vous avez un projet de publication pour la collection Framabook. Pour cette contribution à la culture libre, Merci !

Le projet Framabook n’a pas de ligne éditoriale stricte. L’essentiel de la collection consiste à produire des ouvrages sous licence libre ayant trait au logiciel libre ou la culture libre en général, et accessibles à un large public : essais, biographies, manuels…

S’il fallait décrire le style d’un Framabook, nous pourrions dire qu’il s’agit d’un ouvrage dont la lecture est agréable et pédagogique. Il suscite l’éveil tout en restant original quant à son contenu et son approche.

Ce que Framabook n’est pas  : l’éditeur du Libre. Le fait qu’une oeuvre soit sous licence libre n’est pas un critère suffisant pour être édité dans notre maison d’édition. En effet, nous recherchons avant tout à effectuer un travail avec l’auteur de manière à garantir l’originalité et la qualité de la production en bout de chaîne. Ce travail est un travail éditorial, en tant que tel, il ne peut pas être considéré comme une simple formalité permettant à un texte d’être publié «  à compte d’auteur  ».


Le comité éditorial

Pour vous accompagner et évaluer la pertinence de votre projet de publication, le comité éditorial Framaboook sera votre principal interlocuteur.

Le rôle du comité éditorial est de s’assurer du potentiel d’un projet et d’harmoniser la collection. Il est composé de membres du projet Framabook, du coordinateur de la collection, et de membres du bureau de Framasoft.

Chaque projet est examiné consciencieusement par les membres du comité éditorial et soumis à concertation. Il peut arriver qu’il vous soit demandé l’adresse d’un ou deux spécialistes du sujet de votre livre, à des fins de consultation, ce qui peut aussi être utile pour l’écriture d’une préface, par exemple.

Les deux points les plus importants sont les suivants :

  • l’évaluation technique et l’intérêt du Framabook,
  • les chances d’aboutissement du projet.

Que refusons-nous ?

  • Les idées vagues et les vagues projets. Un livre ne s’improvise pas et un auteur réalise un livre car il a en lui l’intime nécessité de le faire.
  • Le manque d’originalité : Internet regorge aujourd’hui de tutoriels et autres retours d’expérience qu’il serait inutile et vain de réitérer dans un livre. Qu’apportez vous de nouveau et de réellement pertinent dans le domaine du libre et de la culture libre ? Si votre ouvrage porte sur un logiciel éprouvé et connu, en quoi votre angle d’approche est-il plus intéressant que d’autres, même si vous n’êtes pas exhaustif ? Qu’il s’agisse d’un essai ou non, posez-vous surtout la question du public visé.
  • Le manque de « plume » : ne vous lancez pas dans un livre si vous ne savez pas rédiger car nous ne le ferons pas à votre place, même si nous vous aiderons. Les Framabooks sont dit collaboratifs, mais nous parlons ici de livre, pas de logiciel.
  • Les livres déjà écrits avec la volonté de le publier ici et maintenant sans possibilité de modifications… car dans ce cas vous souhaitez publier à compte d’auteur. Il faut donc vous adresser à une maison de publication spécialisée. Un Framabook se rédige avec le comité éditorial et fera partie d’une collection.

Soumettre votre projet

Indépendamment de la manière dont le projet prend naissance (au sein de Framasoft ou à l’extérieur), il devra finalement être formalisé dans un court document. Ce document a deux objectifs :

  • permettre aux auteurs de faire le point sur leur propre projet,
  • permettre au comité éditorial d’évaluer les projets.

Un tel document est donc demandé et doit comporter les éléments suivants (au moins trois pages) :

  • le titre de l’ouvrage (même provisoire),
  • la licence (libre) choisie,
  • deux ou trois paragraphes résumant le projet de publication et son intérêt, notamment au regard du Libre en général,
  • un paragraphe au sujet du public visé par la publication,
  • un plan du livre (même s’il est provisoire, le plan doit être complet et doit détailler, au moins avec des mots-clé, chaque partie et sous-partie).

Il n’y a pas d’obligation de réussite ! Chaque projet est différent, les auteurs ont une vie professionnelle et familiale… divers éléments peuvent obliger les auteurs à mettre en suspens leur projet voire même l’abandonner.

MAIS l’essentiel est de communiquer : faites savoir régulièrement le statut de votre projet. Sans nouvelles de votre part pendant 6 mois, le coordinateur considérera votre projet comme définitivement abandonné. À l’inverse, notamment dans la phase de relecture et de correction avant la production du PDF final, il est attendu une forte réactivité de la part de l’auteur afin d’assurer le bouclage de l’ouvrage et sa publication dans les meilleurs délais.

État du projet

Plusieurs cas de figure peuvent se présenter :

  • le livre est dans une phase de conceptualisation et le projet peut-être soumis au comité éditorial ;
  • le livre est en grande partie écrit, il est soumis au comité éditorial qui décidera, en cas d’accord, de la manière dont le travail d’édition s’organisera par la suite (corrections, modifications de fond et de forme, etc.) ;
  • le livre est issu d’un projet de traduction Framalang, il sera d’emblée accepté par le comité éditorial, moyennant un travail de relecture particulier sous forme collaborative.

Quel que soit l’état d’avancement du projet lorsqu’il est soumis, il est évalué : consignes et suggestions seront données aux auteurs, soit pour assurer la mise en oeuvre du projet, soit pour assurer la finalisation de l’ouvrage. Cela peut prendre du temps, beaucoup de temps, même si le contenu du livre est en grande partie présent.

L’état d’avancement d’un projet ne préjuge ni de sa qualité ni de son acceptation par le comité éditorial (les Framabooks ne sont pas des livres à compte d’auteur).

La publication

En tant qu’éditeur, Framasoft élabore un contrat de cession non exclusive de droits avec l’auteur dans le respect de la licence libre choisie. Ce contrat fixe le prix de vente du livre et, en contrepartie des droits cédés, une rétribution sur chaque vente d’ouvrage. Le prix de vente comprend : la rétribution de l’auteur, les coûts de fabrication, de stockage et de commercialisation, ainsi qu’une part restante réinjectée dans l’activité de l’association Framasoft. Le budget est équilibré et s’établit en toute transparence avec l’auteur. Ce dernier peut aussi choisir de reverser ses droits ou une partie de ses droits à une association de son choix.

Le contrat stipule en outre :

  • le prix de vente de l’ouvrage « papier » ;
  • les modalités de versement à l’auteur d’un droit proportionnel au prix de vente du livre papier : 15 %.

Si l’auteur décide de reverser une partie de ses droits à une association de son choix, il est libre de le stipuler en 4e de couverture. Il procédera alors lui-même au reversement après l’arrêté des comptes.

La publication du livre au format « papier » relève d’une négociation directe avec l’imprimeur ou d’une coopération ponctuelle avec une maison d’édition.

Vous pouvez télécharger un contrat-type Framabook (merci à B. Jean pour son expertise).

Les outils

Il est toujours délicat d’imposer l’utilisation de tel ou tel logiciel. De manière générale, nous travaillons aussi bien avec un outil éditorial en ligne spécialisé dans l’édition de documents longs, que directement avec les formats TeX, Markdown ou ODT (LibreOffice). Il est possible de nous fournir votre document au format .odt : il sera alors importé dans l’outil éditorial en ligne, puis, après relecture / corrections / édition et entente sur le manuscrit, transformé en LaTeX pour l’édition papier, en HTML pour la version Web, et si possible en e-pub pour la version destinée aux liseuses électroniques.

Alors, comment nous fournir votre production ?

Si votre livre est (sera) édité directement en ligne, nous devrons travailler avec des documents produits avec Libre Office (ou OpenOffice.org). Ces derniers peuvent alors être très facilement importés dans notre chaîne où se fera l’essentiel du travail.

Dans certains cas, il peut arriver que l’utilisation directe de LaTeX soit un meilleur choix, mais qui devra être négocié avec le coordinateur afin de faciliter l’utilisation de ce format, selon le contenu du livre. Idem pour le format Markdown qui présente l’avantage d’être très malléable pour les futures conversions dans d’autres formats.

Dans tous les cas, le mieux est encore de nous fournir un premier chapitre afin de considérer quel sera le meilleur format à employer pour l’ensemble du projet de publication.

Consignes aux auteurs

Selon le format employé

Si vous avez déjà commencé à écrire en LaTeX, et si vous avez créé des macros et autres styles, arrêtez-vous. Fournissez-nous d’abord un chapitre avec des styles et macros basiques, utilisant l’encodage UTF-8. Nous l’intégrerons dans une maquette et nous vous donnerons le tout pour que vous produisiez directement sous ce format.

Si vous avez commencé à rédiger sous OpenOffice.org / Libre Office, et que vous avez créé des formats et styles, arrêtez-vous. Revenez aux formats et styles par défaut et créez des fichiers « propres » en supprimant les styles non employés.

Organisation du livre
  • la maquette n’assure que trois niveaux de titre par chapitre (quatre est exceptionnel). Les titres doivent être courts ;
  • les images doivent être en nombre minimum, et leur résolution comprise entre 300 et 600 dpi ;
  • minimum de pages : 100 (format Framabook) ;
  • les tableaux doivent être exceptionnels.
Format du PDF final

Depuis janvier 2012, afin de réduire le coût de production (et donc le prix de vente) des ouvrages de la collection, le format A5 est employé de préférence (il y a toujours des exceptions). L’impression se fait en niveaux de gris (ou noir et blanc).

Orthographe et typographie

L’orthographe est plus qu’une mauvaise habitude, c’est une vanité
(R. Queneau, Bâtons, chiffres et lettres)

C’est aussi le cas pour la typographie. Cependant tout le monde peut s’accorder sur le fait qu’une mauvaise typographie rend un livre désagréable à lire et, dans certains cas, elle peut en fausser le sens. Il faut non seulement harmoniser le livre mais aussi satisfaire aux usages en cours. Selon la nature du livre, bien sûr, il est toujours possible de s’adapter.

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La collection Framabook impose de suivre les règles en usage à l’Imprimerie nationale (française). Pour cela, nous demandons aux auteurs de bien vouloir respecter ces règles et, au besoin, d’acquérir le Lexique des règles typographiques en usage à l’Imprimerie nationale (Paris, 2002). Il y a deux raisons à cela :

  • l’équipe Framabook procédera toujours à plusieurs relectures avec l’auteur. Cependant, plus les corrections sont nombreuses plus il y a de risque d’en laisser passer et d’obtenir un livre de mauvaise qualité ;
  • l’auteur doit respecter «  naturellement  » les règles typographiques (et orthographiques, grammaticales…) car il y va de la clarté de son propos…
Références

Les références et notes de bas de page doivent respecter les règles typographiques françaises (cf. ci-dessus) et, le cas échéant, il convient de privilégier la citation «  à la page  ». Remarquez que les règles typographiques mentionnées ci-dessus imposent l’usage des petites majuscules pour les noms d’auteur, et non les capitales.

Bibliographie

Votre bibliographie doit satisfaire aux exigences en la matière (Cf. norme ISO 690 : auteur, titre, lieu, éditeur, etc.) et doit être transmise sous format BibTeX (.bib). Pour cela, vous la fournirez sous forme de fichier .bib créé grâce à des logiciels comme, par exemple, JabRef ou Zotero.

Liens

Il est compréhensible que, habitué à l’édition en ligne, un auteur n’accorde que peu d’importance à la qualité typographique des adresses web qu’il utilise. Il ne faut cependant pas oublier qu’un Framabook est aussi un livre «  papier  ». Dès lors, une adresse web en note de bas de page ou dans la bibliographie doit être la plus courte possible. Ceci est impératif lorsqu’il s’agit de livres au format A5.

Par exemple, n’écrivez pas :

« Voir : http://www.serveur.org/articles/?searchquery=pierre+dupont.003423323255646644 »

mais plutôt :

« Voir Dupont (Pierre), « titre de l’article », serveur.org, 1999 (rubrique « truc »). Le lien vers la page exacte se fera sur le titre dans la version numérique, et le nom de l’auteur est en petites majuscules.

Pour le reste, tout dépend du contenu de votre document.

Framamicalement !
Christophe Masutti, coordinateur Framabook.